En matière de prévention du cholestérol, du surpoids ou des maladies cardio-vasculaires, nous pensons immédiatement sport, vélo, natation et surtout marche… mais rarement danse (42% des 65 ans et plus pratiquent régulièrement la marche à pied, 3% seulement la danse.
Danser régulièrement produit pourtant les mêmes effets qu’un sport d’endurance. Nous musclons notre cœur, augmentons nos capacités respiratoires, améliorons notre circulation sanguine. Qui plus est, nous renforçons nos muscles, entretenons nos articulations, travaillons notre équilibre, notre souplesse et la coordination de nos gestes. Le tout sans avoir le sentiment de fournir un effort ou de souffrir, et même en éprouvant un réel plaisir.
Mais d’où vient donc ce pouvoir euphorisant de la danse? Nos deux spécialistes sont unanimes: danser nous reconnecte aux souvenirs heureux de notre toute petite enfance, quand notre mère nous berçait dans ses bras, et surtout quand dans son ventre nous étions habités par le rythme de ses battements de cœur, doucement balancés au gré de ses mouvements.
Notre cerveau lui aussi trouve son compte dans nos pas de tango, de valse ou de charleston. L’attention, la concentration et la mémoire sont fortement sollicitées pour observer les gestes à reproduire, puis retenir les enchaînements. Rien de tel que l’apprentissage d’une danse pour maintenir son esprit vif et alerte!
Le bonheur que nous pouvons trouver dans la danse tient également à son aspect esthétique.
Cette certitude que le beau fait du bien et aide à mieux vivre, nous l’avions peut-être déjà concernant la peinture ou la musique. Et si nous l’expérimentions aujourd’hui à travers la danse?